Beaucoup de propriétaires de voitures VW, Audi, Seat, Skoda s’interrogent sur la qualité réelle des émissions polluantes du moteur qui équipe leur véhicule. Si la question est sensible, c’est qu’elle implique une possible modification du certificat de conformité, une correction de l’indice de pollution et de la taxe de mise en circulation émise par les Régions. Est-ce tout ?
Aux dernières nouvelles, l’importateur belge d’Ieteren s’est engagé à prévoir un rappel de l’ensemble des voitures pour neutraliser le système de logiciel espion.
Sans conséquences ? Certains experts automobile annoncent une probable modification du comportement du moteur de ces véhicules. En effet, le constructeur devra tenter de réduire ses émissions réelles de pollution par une correction de la cartographie du boîtier électronique de la voiture. Pour atteindre des seuils acceptables, il semble inévitable de réduire les paramètres qui gèrent le moteur, ce qui impacterait les reprises, le couple, la puissance, donc le confort de conduite…
Les Régions suivent le dossier avec beaucoup d’attention pour réclamer la différence non-perçue des taxes de mise en circulation. Là encore, l’importateur s’engage à la prise en charge des compléments de taxes qui seraient réclamés à ses clients. Belle opération marketing qui cache une réalité à long terme bien plus complexe et financièrement défavorable à leurs clients !
Les normes Euro définissant la pollution augmentent constamment les exigences aux constructeurs de voitures. Et quelle sera la classification de ces véhicules vendus aux norme Euro 5 ? Deux impacts directs toucheront les actuels propriétaires qui chercheront à revendre leur voiture dans quelques temps : une augmentation de la taxe de mise en circulation qui démotivera le candidat acquéreur et la moins-value à la vente de ces véhicules sur le marché de l’occasion.
Les acquéreurs de ces marques acceptent le principe de payer un prix d’achat neuf plus élevé avec la certitude de pouvoir bénéficier d’un meilleur « retour sur investissement« lors de la revente d’occasion. Mais lorsque les règles du jeu sont modifiées, le consommateur est le premier à en faire les frais.
A ce stade, il est trop tôt pour certifier que ces voitures sont des futures candidates à l’exportation vers des pays moins regardant sur les normes de pollution, mais la publicité faite à ces véhicules aura certainement un impact négatif sur leur valeur en occasion.
Les compagnies protection juridique interrogées par CABEX Assurances & Finances confirment être très attentives à ce dossier et se tiennent prêtes à épauler leurs clients. Ces derniers doivent vérifier que la protection juridique couvrant leur voiture couvre le « contractuel ». Cette couverture est acquise dans la plupart des protections juridiques externes au contrat auto dans les compagnies spécialisées. Dans tous les cas, n’hésitez pas à contacter notre bureau pour avoir confirmation que votre contrat permet la prise en charge de votre dossier.